Élections européennes : vote classe contre classe Pas une voix ouvrière pour les partis bourgeois (UMP, UDI, Modem, EELV, FN). Vote inconditionnel pour les listes présentées par le PS, le Front de gauche, LO ou NPA contre les partis bourgeois !

Élections européennes : vote classe contre classe

Pas une voix ouvrière pour les partis bourgeois (UMP, UDI, Modem, EELV, FN).

Vote inconditionnel pour les listes présentées par le PS, le Front de gauche, LO ou NPA contre les partis bourgeois !

Front unique ouvrier contre l’Union européenne capitaliste !

Pour les États-Unis socialistes d’Europe !

L’Union européenne est une alliance d’États nationaux distincts, d’États capitalistes rivaux dirigés par des gouvernements bourgeois, au service du capitalisme et contre les travailleurs. Les traités qui fondent l’Union européenne sont conçus au profit des monopoles et des principaux États impérialistes (Allemagne, France et Grande-Bretagne…), en organisant la libre exploitation de la classe ouvrière à l’échelle européenne. L’Union Européenne est loin de constituer un embryon d’un État fédéral à l’image des USA – car les capitalismes nationaux ne peuvent fusionner que sous la botte de militaires. Il s’agit d’abord d’une machine de guerre de la bourgeoisie pour désarmer les travailleurs, en les mettant sauvagement en concurrence les uns contre les autres.

L’accentuation de la crise du capitalisme depuis 2008 a jeté en Europe des millions de travailleurs au chômage et a plongé les masses dans la pauvreté et les restrictions budgétaires. Mais cette crise a fait surgir des millions de manifestants contre l’austérité. Faute de perspective politique, tant sur la plan national que sur le plan européen, et faute de partis révolutionnaires, ces mobilisations n’ont pas permis de remettre en question les mesures d’austérité, d’empêcher les licenciements…

Le combat contre l’Union européenne capitaliste, contre les traités de libre-échange, de libre exploitation se mène en premier lieu à l’échelle nationale. Le 25 mai, nombre de travailleurs vont s’abstenir, manifestant ainsi leur rejet des institutions qui régissent l’union de la classe capitaliste à l’échelle européenne.

Pour autant, ces élections auront une signification politique en France et traduiront, même de manière déformée, un rapport de force politique entre les classes sur le plan électoral.

Rappelons qu’en 2005, les travailleurs ont voté NON au référendum de Chirac sur le Traité constitutionnel européen (TCE) : c’était tout à la fois un non au traité et un non à Chirac.

C’est pourquoi, l’enjeu pour les travailleurs, dans ces élections c’est de faire barrage aux listes présentées par les partis bourgeois (UMP, UDI, Modem, EELV, FN). Pour cela, les travailleurs peuvent voter, sans condition ni illusion sur ces partis, pour les candidats présentés par les partis d’origine ouvrière (PS, le Front de gauche, LO ou NPA). La responsabilité du mouvement ouvrier en France, des directions syndicales (CGT, FO, FSU) est d’appeler à un tel vote contre la bourgeoisie.

Un tel appel, parce qu’il rassemblerait la classe ouvrière, donnerait les moyens politiques aux travailleurs d’engager le combat pour imposer à la majorité de députés du PS et du Front de gauche à l’Assemblée nationale l’abrogation de tous les traités européens, l’annulation de la dette de l’État, l’abandon des plans d’austérité, en premier lieu du « pacte de responsabilité » qui n’est négociable ni amendable …

Ce combat serait à mener dans tous les pays de l’Union européenne pour mettre à bas l’Union européenne capitaliste et construire les États-Unis socialistes d’Europe !