Le blog du groupe Révoltes

Pour la construction d’un Parti Ouvrier Révolutionnaire et d’une Internationale Ouvrière Révolutionnaire

Publié le par Groupe Révoltes
Publié dans : #Motions, #CGT

Adresse du syndicat multiprofessionnel C.G.T. de Chauffailles et son canton

A l’Union locale du grand Charolais, à l’UD 71, à la Confédération

Les militants de notre syndicat ont appris avec stupéfaction les dysfonctionnements financiers au niveau de la direction de la confédération et révélés en interne. On ne peut que déplorer une guerre des chefs étrangère au mouvement ouvrier.

Sans doute, nos ennemis de classe ont profité de ces révélations pour attaquer la première organisation syndicale française, et c’est de bonne guerre.

Mais, au delà de ces faits, c’est bien l’engagement de la CGT pour la défense des intérêts de tous les salariés qui est en jeu, à un moment où le gouvernement se plie à toutes les exigences du patronat soucieux de maintenir coûte que coûte ses profits.

Dans ce contexte, la défense de Thierry Lepaon – qui tente de se justifier comme un enfant pris les doigts dans le pot de confiture – ne peut pas contribuer à rassembler toute la CGT dans son combat historique contre le capital.

Si Thierry Lepaon a l’intention de se reposer – comme il l’a déclaré sur France Info le 19/12/2014 –, des millions de travailleurs pauvres, actifs à temps partiel, au SMIC, travailleurs licenciés, au chômage de longue durée ou retraités privés de pension, n’auront pas le loisir de le faire faute de moyens !

Le fossé entre ces dirigeants et la masse des travailleurs paraît si profond qu’on ne peut qu’exiger la démission du bureau confédéral qui a failli : il a failli en refusant d’organiser la manifestation centrale de centaines de milliers de salariés devant l’Assemblée Nationale le jour du vote des lois de finances ; il a failli en refusant de dresser toute la confédération contre le pacte de responsabilité, en s’engageant dans le dialogue social, machine de guerre contre les travailleurs, qui a permis de faire passer entre autre - l’ANI et la réforme des retraites ; il a failli en signant un « accord révolutionnaire » (c’est le Figaro qui l’écrit le 17/12/2014 !) réformant l’assurance chômage pour les licenciés économiques, accord que la CFDT n’a pas signé à ce jour !

La loi Macron parachève aujourd’hui ces attaques : tout doit être fait pour exiger et obtenir son retrait. Nous pensons que la CGT doit rompre ce « dialogue social » qui nous enfonce un peu plus chaque jour dans la destruction de nos droits. La CGT est une organisation de classe et non d’accommodement ou de collaboration de classes. C’est une organisation confédérée constituée de fédérations professionnelles qui ont conquis et défendu statuts et conventions collectives, remparts contre la précarité et la paupérisation des travailleurs. Ces fédérations doivent être défendues.

Contre la bureaucratisation de notre organisation, contre les dérives financières, un congrès extraordinaire doit être convoqué dans les meilleurs délais pour redéfinir une orientation conforme aux intérêts de tous les salariés..

Chauffailles, le 19 décembre 2014

Pour le syndicat, le bureau

Commenter cet article
P
J'apprécie votre blog , je me permet donc de poser un lien vers le mien .. n'hésitez pas à le visiter. <br /> <br /> Cordialement
Répondre

Articles récents

Hébergé par Overblog