Le blog du groupe Révoltes

Pour la construction d’un Parti Ouvrier Révolutionnaire et d’une Internationale Ouvrière Révolutionnaire

Publié le par Groupe Révoltes

Des mobilisations de colère, de révolte contre le pouvoir, contre Macron et son monde

Des mobilisations de colère inédites les samedis en plein mois d’août se sont dressées contre le gouvernement contre la mise en place du pass-sanitaire. Elles montrent une détermination d’en finir avec ce système autoritaire aux mains des capitalistes. Après les gilets jaunes, elles s’en prennent directement au pouvoir, à Macron, qui a été ainsi contraint d’avancer moins vite dans la mise en œuvre de son plan d’attaque des acquis ouvriers, et notamment de réforme des retraites. Ces mobilisations auraient pu être étendues comme mobilisation générale contre le gouvernement Macron, pour le vaincre et le chasser du pouvoir.

Les dirigeants syndicaux allument un contre-feu

L’élection présidentielle se joue dans la rue. Une possibilité était offerte avec les mobilisations anti-pass pour affronter Macron et son gouvernement. La responsabilité des directions ouvrières était d’en prendre la tête pour l’orienter contre le pouvoir, pour chasser Macron avant 2022 en virant les fachos, les souverainistes, les complotistes de tout poil de ces mobilisations. Des militants ont commencé à le faire à Montpellier, à Toulouse ... Des militants syndicaux commençaient à s’engager localement dans ces mobilisations, qui regroupent des classes populaires mais pas que.

L’appel à la mobilisation des confédérations du 5 octobre a coupé l’herbe sous le pied de la mobilisation anti-pass. Combinée aux mains tendues au gouvernement, elle a empêché le surgissement de toute la classe contre le gouvernement. Ainsi, les dirigeants syndicaux ont rencontré le gouvernement le 1er septembre pour discuter de la réforme des retraites. La Fête de l’Humanité a été le point d’orgue de la soumission au capital grâce à l’invitation de Gabriel Attal, qui légitime le gouvernement et avec qui Martinez a gentiment discuté alors que les masses veulent les chasser du pouvoir. De même le débat Pécresse-Roussel ouvre une large tribune à des ennemis de la classe ouvrière qui espèrent succéder à Macron pour poursuivre sa politique antisociale.

Il est nécessaire de s’organiser pour interdire aux directions syndicales de poursuivre ce genre de collaboration.

Un retour programmé des partis bourgeois au pouvoir, une politique anti-ouvrière/anti-racisés puissance 10

Pendant ce temps-là, les dirigeants des partis ouvriers se livrent à une concurrence mortifère pour se mouler dans les institutions de la Vème République. Ils sont empêtrés dans des primaires pour l’élection présidentielle et accentue les divisions dans les rangs ouvriers, de la « gauche ».

Il faut désormais que la classe ouvrière arrive à déverrouiller le dispositif de collaboration de classe des dirigeants ouvriers afin d’empêcher le retour des partis bourgeois au pouvoir, qui accentueront la politique anti-ouvrière, réactionnaire de Macron. Ces derniers se préparent à une politique de casse des acquis des travailleurs (retraite, code du travail, statut des fonctionnaires), de poursuite d’une politique fiscale en faveur de la bourgeoisie et d’accentuation de la politique anti-racisés. Les annonces de Castex sur la maitrise des coûts de l’énergie pour les plus pauvres sont des leurres, comme la hausse du SMIC à minima qui permet seulement de survivre. Ces mesures gouvernementales n’ont qu’un objectif : la réélection de Macron qui continuera sa politique au service du capital et nous fera payer son plan quoi qu’il en coute !

Front unique ouvrier pour chasser Macron du pouvoir et pour porter un programme de défense de la classe ouvrière

La volonté des masses est d’en finir avec la politique de Macron. Les positions politiques dans les syndicats et les partis doivent donc être conformes aux aspirations des masses. Leur responsabilité est de tout faire pour stopper Macron et le chasser du pouvoir sans attendre l’élection de 2022.

Dans le même, pour protéger la classe ouvrière il faut tout faire pour empêcher le retour des LR au pouvoir. Contre les partis bourgeois, il faut que se réalise le Front unique des organisations ouvrières sur la base d’un programme de défense de la classe ouvrière :

  • A bas le projet de loi de Finances 2022 qui vise à faire payer aux travailleurs les milliards d’aides aux entreprises
  • Contre la réforme retraites, de l’assurance chômage
  • Pour l'interdiction des licenciements
  • Expropriation des trust pharmaceutiques, levée des brevets, contrôle public de la santé, ouverture massive de lits d’hôpitaux
  • Défense des sans-papiers, halte à l’islamophobie, instaurer la liberté de circulation.
  • Retrait des troupes de l’Armée française d’Afrique : A bas l'ingérence où que ce soit !
  • Défense du code du travail, des conventions collectives (abrogation des lois travail), du statut des fonctionnaires (abrogation de la loi transformation de la FP)
  • La gratuité de tous les transports publics / Garantir un logement digne, l’accès à l’éducation et à la culture.

Il faut imposer la rencontre des états major des partis, EELV-PS-PCF-LFI-NPA pour élaborer un tel programme et sur cette base désigner un candidat mais dans l’objectif d’en finir avec les institutions de la Vème République.

Ne pas prendre la tête de l’opposition à Macron maintenant, dans la rue, c’est laisser se mettre en place le scénario LR / Le Pen en 2022. Ne pas le faire c’est laisser la porte ouverte à la division et au rejet des organisations, partis et syndicats, outils pourtant indispensables pour se défendre, pour combattre le patronat et son Etat.

Rejoignez le groupe Révoltes et organisons-nous pour construire un parti ouvrier révolutionnaire

Afin d’orienter un mouvement dans cette perspective de mobilisation pour imposer le Front unique ouvrier, il faut construire une force, une avant-garde révolutionnaire.

Les travailleurs doivent se réapproprier les organisations syndicales comme outil de leurs luttes, en les débarrassant des dirigeants qui refusent d'engager le combat central contre le capital et ses représentants que sont Macron / Castex. Les syndicats doivent être entièrement au service des travailleurs.

Concernant les partis politiques traditionnels du mouvement ouvrier, ils constituent des obstacles à la prise du pouvoir. Si l’on veut en finir durablement avec la dictature capitaliste, son exploitation il faut que les masses prétendent au pouvoir. Pour cela il faut une organisation révolutionnaire qui montre à chaque instant les obstacles à franchir pour y arriver.

Le groupe Révoltes milite pour la construction d'un tel parti. C’est sur cette base que nous invitons les jeunes, les travailleurs, les chômeurs, les retraités à venir discuter du contenu d'un programme de défense de la classe ouvrière.

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