Le blog du groupe Révoltes

Pour la construction d’un Parti Ouvrier Révolutionnaire et d’une Internationale Ouvrière Révolutionnaire

Publié le par Groupe Révoltes
Publié dans : #Tracts, #Gouvernement Hollande

Exigeons de la majorité PS-Front de gauche l’interdiction de tous les licenciements et des « plans sociaux » !

Front unique pour l’expropriation des entreprises capitalistes !

Rupture du dialogue social !

Le système capitaliste condamne les travailleurs au chômage, à la misère, à la précarité

La crise du capitalisme continue de frapper les travailleurs : presque 5 millions de chômeurs toutes catégories confondues, des postes supprimés dans la Fonction publique, des licenciements tout azimut.

PSA annonce la suppression de 8000 emplois et la fermeture de l’usine d’Aulnay. De l’aveu même des directions de Renault et Peugeot le marché automobile est saturé, il y a trop de véhicules produits par rapport aux besoins.  Là est une des contradictions et l’impasse du système capitaliste qui amène à une situation de surproduction stimulée par la course effrénée aux profits pour la classe capitaliste, profits récoltés sur la base de l’exploitation du travail de la classe laborieuse.

Des signes de ralentissement de la production se sont fait sentir aux États-Unis avant la crise financière de 2007 car les possibilités d’emprunt des travailleurs américains avaient atteint leur limite. Aujourd’hui 30% de la population américaine vit en dessous du seuil de pauvreté et on sert la soupe populaire dans des gymnases ! La montagne de dettes, des États comme des ménages, qui a fait fonctionner artificiellement la production est en train de s’écrouler. La consommation a également atteint ses limites et la production ralentit. Ni les énergies vertes, ni les nouvelles technologies, ni la création monétaire, communément appelée « planche à billets », ne permettront de relancer la machine.

C’est la Grande dépression qui attend les travailleurs ! Il y a trop de capital en mouvement, instruments de production mais aussi de salariés. La concurrence capitaliste à l’échelle mondiale exige d’en liquider massivement. Fermeture d’usines, chômage partiel, licenciements massifs sont le lot quotidien de l’économie capitaliste pour les travailleurs. Dans ce système, il n’y a pas de place au réformisme : comment peut-on contraindre PSA à maintenir ses usines en France sans que la force de travail en soit dévalorisée ? Comment orienter la production pour satisfaire les besoins sociaux, comment donner un travail à tous, sans prise de contrôle des moyens de production ? Une seule exigence : INTERDICTION DE TOUS LES LICENCIEMENTS ! Chez Peugeot, dans l’automobile et pour tous les travailleurs dans tous les secteurs !

A bas la politique de rigueur qui touche les travailleurs ! A bas le traité européen !
Imposons à la majorité PS-Front de gauche l’interdiction de tous les licenciements !

Les travailleurs n’ont pas chassé Sarkozy pour se voir appliquer la même politique. La classe ouvrière et la jeunesse n’entendent pas être condamnés au chômage, à la misère, aux petits boulots ! Ils ont porté une majorité de députés du PS et du Front de gauche à l’Assemblée Nationale pour en finir avec la politique de l’UMP. Or, dans le discours de Hollande du 9 septembre, il n’est pas question d’interdiction des licenciements, mais de mesures allégeant le coût du travail pour les patrons ! Le transfert des cotisations patronales sur la CGS envisagé par le gouvernement Ayrault est un vol pur et simple : la part de salaire différé que sont ses cotisations sociales ne sera plus versée par les employeurs. Il s’agit de baisser le coût du travail pour les patrons et de faire porter la compensation injustement sur les travailleurs !

Le gouvernement dirigé par le Parti socialiste n’offre aux travailleurs qu’une politique de rigueur. En proposant la ratification par le Parlement du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) concocté par Merkel et Sarkozy en mars 2012, Hollande entend faire graver dans le marbre une politique de rigueur, qui impliquera des coupes sombres dans les budgets sociaux et une flexibilité du marché du travail, comme l’exige aujourd’hui la Troïka (FMI-UE-BCE) dans les pays en faillite (en Grèce ou en Espagne). EELV et le FG se disent opposés à ce traité mais EELV s’apprête à voter le budget de rigueur 2013 présenté par le gouvernement Ayrault-Duflot et le FdG appelle à une manifestation le 30/09 pour  demander un vote référendum pour valider le traité ! Au contraire, il faut exiger de la majorité PS-FdG la non ratification du traité !

La politique du gouvernement Hollande-Ayrault-Duflot, c’est une politique de défense des intérêts de la classe capitaliste, pas de la classe ouvrière !

A bas la collaboration de classe ! Rupture du dialogue social !

Ce gouvernement de type Front populaire compte sur le soutien des directions syndicales pour faire passer les mesures de rigueur contre les intérêts de la classe ouvrière. Le rôle des directions syndicales n’est pas de cautionner une politique de rigueur. Le dispositif de concertation avec les syndicats mis en place dans le cadre de la conférence sociale de début juillet, tend à impuissanter les travailleurs qui voudraient exiger une politique conforme à leurs intérêts. Les directions syndicales ne doivent pas, comme chez Peugeot, négocier les plans de licenciement mais les combattre. Pour cela, elles doivent rompre toute discussion avec la direction de l’entreprise comme avec le gouvernement qui soutient les capitalistes, à l’image de la famille Peugeot aujourd’hui. Elles doivent organiser le combat de l’ensemble des travailleurs de ce pays pour exiger de la majorité PS-FdG à l’Assemblée l’interdiction de tous les licenciements. Une telle position permettrait de centraliser le combat de toute la classe ouvrière contre la politique du gouvernement Hollande-Ayrault.

Ce dont a besoin la classe ouvrière, c’est d’un gouvernement qui ne défende plus la classe capitaliste mais d’un gouvernement à son service.

Pour un gouvernement ouvrier qui exproprie la classe capitaliste

Les travailleurs savent que ni le PS ni le FdG ne remettront en cause le système capitaliste qui appauvrit les travailleurs (il n’y a qu’à voir en Grèce, en Espagne …). Il faut opposer aux licenciements et au chômage partiel l’interdiction des licenciements, la réduction massive du temps de travail et répartir le travail entre tous les travailleurs disponibles. Il faut exiger l’ouverture des livres de comptes des capitalistes, l’expropriation des banques, des usines et des trusts impérialistes car ce sont les seules solutions pour sortir de la crise. Il s’agit d’avancer résolument vers le socialisme. C’est pourquoi, après cette première vague qui a chassé les partis bourgeois du pouvoir, la classe ouvrière et la jeunesse doivent s’organiser pour que les centrales syndicales soient à leur service et imposer leurs revendications  à ce gouvernement.

Le développement de la crise du système capitaliste pose la question de changer de système de production. Pour cela, il faut avancer la perspective de la constitution d’un véritable gouvernement ouvrier, rompant avec la bourgeoisie.

Pour pouvoir chasser la bourgeoisie du pouvoir, il faut œuvrer à la construction d’une organisation révolutionnaire capable d’organiser les travailleurs dans la perspective de la prise du pouvoir. C’est à ce combat que nous entendons prendre part.

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