Nos emplois n’ont un avenir que sans l’industrie capitaliste !
La crise du capitalisme continue de frapper les travailleurs : presque 5 millions de chômeurs toutes catégories confondues, des postes supprimés dans la Fonction publique, des licenciements tout azimut.
A l’appel de la Fédération européenne de l’industrie, le 9 octobre représente une journée européenne d’action pour le développement de l’industrie et de l’emploi. La CGT a appelé dans ce cadre à une mobilisation nationale.
Mais comment se mobiliser pour l’industrie lorsque PSA annonce la suppression de 8000 emplois et la fermeture de l’usine d’Aulnay ? De l’aveu même des directions de Renault et Peugeot le marché automobile est saturé, il y a plus de véhicules produits que de besoins. Là est une des contradictions et l’impasse du système capitaliste qui amène à une situation de surproduction stimulée par la course effrénée aux profits pour le patronat, profits récoltés sur la base de l’exploitation du travail des travailleurs.
De même comment participer à une mobilisation pour l’industrie, lorsque le patronat ferme des dizaines d’usines pour délocaliser, ou bien contraint les travailleurs à accepter une dévalorisation de la force de travail pour préserver leur emploi ? Est-ce pour cette industrie que nous, privés d’emploi et précaire, allons nous mobiliser ?
Non, nous ne serons pas dans la rue le 9 octobre pour l’industrie capitaliste, ni pour la ré industrialisation sur la base des profits capitalistes. Nous n’allons ni nous battre, ni faire de suppliques pour que le patronat français rouvre ou maintienne des usines à grands renfort de subventions publiques et de « dialogue social » pour exploiter les travailleurs et opérer jusqu’au bout des profits sur leur dos, avant de les disloquer tout à fait.
Nous y serons car nous voulons nous battre dans une CGT qui soit un syndicat de classe qui défend les intérêts des travailleurs et de la jeunesse. Pour un syndicat qui oppose aux licenciements et au chômage partiel l’interdiction des licenciements, la réduction massive du temps de travail et la répartition du travail entre tous les travailleurs disponibles.
Les travailleurs n’ont pas à se mobiliser pour les intérêts du patronat. Assez de collaboration de classe ! Mobilisons-nous pour nos propres intérêts !
L’expropriation des banques, des usines et des trusts impérialistes et la prise de contrôle des moyens de production est à terme la seule voie qui peut mener à la satisfaction durable des intérêts de l’ensemble des travailleurs et de la jeunesse. Et c’est en ce sens que la CGT Privés d’Emploi et Précaires du Rhône continue de se battre. Rejoignez-nous pour mener ce combat
Chômeurs et précaires Exigeons :
- L’interdiction des licenciements
- Le maintien de l’indemnisation jusqu’au retour à l’emploi
- Le droit à un emploi stable, choisi, qualifiant pour tous, avec un SMIC de 1700 euros comme base de départ.
- L'arrêt des défiscalisations, les contributions patronales doivent être obligatoires pour tous les contrats de travail !
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)