Le blog du groupe Révoltes

Pour la construction d’un Parti Ouvrier Révolutionnaire et d’une Internationale Ouvrière Révolutionnaire

Publié le par Groupe Révoltes
Publié dans : #Crise

Annulation de la dette ! Pas un sous aux banquiers !

Le déficit budgétaire a atteint 138 milliards d’euros en 2009 et devrait passer à 150 milliards en 2010 soit 7,5% du PIB, loin devant les 56 milliards de 2008 et bien au-dessus des 3% imposés par l’Union Européenne. La dette quant à elle dépasse les 75% du PIB soit presque 1500 milliards d’euros alors qu’elle ne représentait que 66% du PIB au 3ème trimestre 2008 bien au-delà des 60% imposés par le traité de Maastricht. Dans le programme d'assainissement des finances publiques transmis à la Commission européenne, l’État français prévoit de ramener son déficit public à 3% du PIB en 2013, après 4,6% en 2012, 6,0% en 2011 et 8,2% en 2010.

Ce programme implique des coupes sévères dans le budget : vers la sortie des pensions des fonctionnaires du budget de l’État, diminution du nombre de postes de fonctionnaires avec restructurations à la clé et précarisation des personnels, primes au mérite, baisse drastique des dépenses d’assurance maladie etc.

Comme le déclarait un gréviste grec : « la dette, j’en ai pas vu un centime, je ne vois pas pourquoi je devrais subir des sacrifices ».

En effet, le déficit a explosé car l’État français a gracieusement renfloué les banques, car il a octroyé des aides aux industriels, notamment automobiles (prime à la casse), car il mène une politique fiscale profitant essentiellement la bourgeoisie.

C’est pourquoi, ce n’est pas aux travailleurs de payer. Les organisations ouvrières, partis et syndicats, doivent se prononcer pour l’annulation immédiate de la dette publique ! Pas un sou aux banquiers !

Ces mots d’ordre sont des revendications transitoires pour aller vers une société non plus fondée sur le profit mais sur l’appropriation collective des moyens de production.

De telles revendications ne peuvent être mises en œuvre que par un gouvernement ouvrier seul à même de décider une politique d’expropriation sans indemnité ni rachat des groupes capitalistes, en premier lieu banques, énergie, transport, BTP, pharmacie-laboratoires, agroalimentaires.

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog