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Pour la construction d’un Parti Ouvrier Révolutionnaire et d’une Internationale Ouvrière Révolutionnaire

Publié le par Groupe Révoltes
Publié dans : #gouvernement Macron
Le gouvernement Macron-Philippe déclare la guerre aux fonctionnaires

Dans le cadre de son programme « CAP 22 » (Comité action publique), véritable machine de guerre contre les fonctionnaires et les services publics, le gouvernement a annoncé des mesures dévastatrices pour le statut de la Fonction publique.

Pour accélérer la suppression de 120 000 postes d’ici la fin du quinquennat, il organise un véritable plan social à l’échelle nationale avec des départs dits « volontaires » de fonctionnaires, encouragés à abandonner leur statut pour aller travailler dans le privé. Le gouvernement veut également accroître la rémunération au mérite, l’évaluation de la performance des services, à la mode libérale.

Les travailleurs et la jeunesse se mobilisent en défense de leurs intérêts

La politique d’économies du gouvernement touche tous les secteurs. Le milieu hospitalier est particulièrement touché. C’est pourquoi, les salariés des EHPAD étaient massivement mobilisés le 30 janvier contre les baisses budgétaires qui ne permettent plus de soigner correctement les seniors. Les services d’urgence se mobilisent aussi.

Dans l’Education nationale, les mobilisations des 1er et 6 février ont rassemblé quelques milliers de lycéens, étudiants et prof, sur le mot d’ordre de « retrait du Plan étudiants, de la plate-forme Parcoursup et des projets de réforme du bac et du lycée », et de refus de « l’instauration de la sélection » à l’entrée de l’université. La prochaine mobilisation est prévue le 6 février.

Dans l’industrie et le commerce, l’application des ordonnances de réforme du Code du travail commence à se faire ressentir : plusieurs entreprises ont annoncé la mise en œuvre de la nouvelle procédure de rupture conventionnelle collective, moins protectrice pour les salariés et des milliers d’emplois vont être supprimés dans la grande distribution.

Les pensions de retraite supérieures à 1200 € ont été ponctionnées de 1,7% au titre de la CSG, accroissant les difficultés de nombreux retraités.

l’heure est à la riposte d’ensemble contre le gouvernement, pour lui infliger une defaite et le chasser
 et non aux négociations de ses plans d’attaque

Ces différentes mobilisations sectorielles attestent de la disponibilité de travailleurs au combat, en défense de leurs acquis. Tous les salariés sont touchés par les attaques de ce gouvernement bourgeois, à la solde du patronat, des millionnaires et des milliardaires à qui il fait de grandes largesses.

On ne discute pas avec son ennemi de classe. Les directions syndicales doivent donc rompre toute discussion avec le gouvernement qui vise simplement à museler la contestation de ses plans. C’est donc maintenant qu’il faut une réponse unie à cette machine de guerre.

La politique du gouvernement Macron rappelle à celle pratiquée aux Etats-Unis par Reagan et au Royaume-Uni par Thatcher. Le premier avait laminé les aiguilleurs du ciel en grève ; la seconde avait mis à terre les mineurs. Ces défaites de la classe ouvrière ont été décisives quant à la suite de la lutte des classes dans ces pays. Le mouvement ouvrier a reculé pendant des décennies.

Si en France, on ne veut pas connaître le même sort, il est urgent de mettre en place une réponse adaptée. Nous avons fait l'expérience des journées d'action saute-mouton contre les lois El Khomri et les ordonnances, cela ne marche pas !

Ce n'est pas la journée de grève du 22 mars, convoquée par 7 fédérations de fonctionnaires qui va faire peur au gouvernement.

Si la grève générale ne se décrète pas elle se construit.

Il faut contraindre les directions syndicales à appeler dans l’unité à organiser une mobilisation qui fasse peur au gouvernement, une mobilisation de toute la classe ouvrière, une mobilisation dont l'objectif est le blocage de l'économie du pays.

Sur le plan politique, il est de la responsabilité des partis ouvriers « d’opposition », du PCF, à la France insoumise, au NPA-LO d’offrir une alternative politique à ce gouvernement.

Les trois éléments combinés – rupture du dialogue social à tous les niveaux, organisation méthodique du blocage économique du pays, alternative politique en termes de gouvernement de rechange) – seraient un formidable levier pour la mobilisation en masse de tous les travailleurs.

Mais pour unir toutes ces forces qui prétendent représenter la classe ouvrière et la jeunesse, il faut une force révolutionnaire organisée, pour aider à dégager la perspective d’un gouvernement ouvrier au service des travailleurs.

C’est à ce rôle qu’entend participer les militants du groupe Révoltes.

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