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Publié le par Groupe Révoltes
Publié dans : #CGT

Où est la justice pour les salariés ?

Depuis 5 ans, 120 salariés de l’AGDE ont été licenciés ; Trouillet a licencié une cinquantaine de personnes ; Yumbo/Oxymétal a fermé en laissant sur le carreau encore autant de salariés. La sinistre vente aux enchères de tout le matériel - ne laissant aucune chance de reprise - a eu lieu dans l’indifférence générale. Et puis il y a eu des suppressions d’emplois chez Martelin, Chalumet, Journay …

Qui a soutenu ces centaines de salariés licenciés ? La CGT a organisé deux manifestations de soutien : l’une devant Yumbo le 27 août 2009 et une autre le 17 septembre 2011 devant la mairie de Chauffailles.

Aucun élu, aucun commerçant n’a alors manifesté sa solidarité. Pourquoi Chauffailles est aujourd’hui une ville morte ? Certains ont la mémoire courte et la solidarité sélective.

Nous n’attendons rien de ceux qui pleurent sur leur sort après avoir ignoré la situation désastreuse dans laquelle se sont retrouvées de nombreuses familles de salariés licenciés. Combien ont dû quitter Chauffailles pour retrouver du travail, souvent un emploi précaire, à temps partiel ? Les faits ont montré qu’ils ne peuvent compter que sur leurs propres forces en s’organisant.

Aujourd’hui, le projet de loi Macron détricote un peu plus le Code du travail à la demande du MEDEF qui a déjà obtenu des milliards d’aides de l’Etat sans pour autant créer des emplois, alors que de grandes entreprises – McDonalds entre autres – utilisent tous les moyens pour ne pas payer d’impôts en France !

Si la loi Macron est définitivement adoptée, ce sera plus de dérèglementation et moins de droits pour les salariés : extension du travail le dimanche – exclusion des heures de 21 à 24H. du travail de nuit – affaiblissement du pouvoir des Conseils de Prud’hommes, de la médecine du travail, de l’inspection du travail, etc …

Il faut tout faire pour que cette loi ne soit pas votée. Quatre organisations syndicales – CGT, FO, FSU, Solidaires - appellent à

la grève et à la manifestation centrale à Paris le jeudi 9 avril 2015.

Il est encore possible d’exiger que le projet de loi Macron soit rejeté. C’est un verrou à faire sauter pour faire reculer le gouvernement.

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